chat chez heureux création littérature bleu belle
Rechercher Derniers commentairesje ne cosionne pas le fait de la solitude de l'autteur
Par cristopher stand, le 04.10.2015
· Le magazine littéraire N°501 : Le plaisir
· La solitude du philosophe
· Le Magazine Littéraire : Milan Kundera
· Littérature et gastronomie
· Lire Hors-Serie : Jean-Paul Sartre
· Le Magazine littéraire n°513 — Spécial Marguerite Duras
· LIRE N° 389 octobre 2010 : Spécial Etats--Unis
· Lire de février 2011: Hemingway
· Le Magazine Littéraire : Jean Genet
· Lire : Bernard Pivot
· Le Magazine Littéraire: Eloge du voyage
· La passion-Thèâtre de l'existence
· Céline D'un siècle l'autre
· Le Magazine Littéraire: Les littératures nordiques
· Céline D'un siècle l'autre
Date de création : 17.09.2010
Dernière mise à jour :
21.01.2014
24 articles
Le Magazine Liitéraire : Borges—Eloge de l’imaginaire
la théorie de l'inspiration
Avec la nouvelle, évidemment, Borges raconte des histoires; rien ne pourrait l'empêcher. Mais puisqu'il fallait tout de même se plier à la loi de l’exégése, on commençe par exposer les deux théories de la création poétique chez Borges.
La première est celle d'Edgar Allan Poe : la création poétique comme acte intellectuel. Borges n'y croit pas, à cette théorie : elle lui paraît même tout à fait inacceptable.« on n’écrit pas en portant un sigle, mais en partant de la mémoire. Et là mémoire, est surtout faite d’oubli. » Borges se sent intimement plus proche des écrivains qui défendentla théorie de l'inspiration. Même si ce mot lui paraît « trop grandiose », il recouvre mieux l’idée qu’il se fait du poète : « le poète est un secrétaire, quelqu'un qui reçoit une dictée d'une force inconnue ». Borges avait raconté lors de sa venue à la Sorbonne en 1983 comment, chez lui, cette force inconnue se manifeste. Il l’avait dit de sa voix calme, brisée parfois par le silence -- difficultés d'élocution --, les deux mains posées sur sa canne, le regard baigne dans le vide bleu de la cécité, le visage souriant. Il avait l'air heureux, Borges, cet après-midi, il s'est arrêté à plusieurs reprises pour dire son bonheur de parler ainsi.
Dans le fatras de question, on apprit que les deux poètes français préférés de Borges sont Verlaine et Victor Hugo, que dans la littérature anglo-saxonne, il aime Emerson, Poe, Melville ; et qu'il a la plus grande admiration pour Alphonse Reyes. Et au cinéma, pour Von Sternberg et Orson Wells. Que de grands moments de littérature universelle !
FATHI CHARGUI
Le Magazine Littéraire—n°520—Borges—juin 2012